• Pour commencer

    Pour commencer

     

    Trois semaines avant mon départ pour le Pakistan, je démarre ce blog.

                 Mon idée est venue de plusieurs faits tout simple.

                 Premièrement, mes recherches sur ce qu’il en était de la vie là-bas, des visites ou des voyages, furent… décevantes. Ce n’était pas franchement étonnant mais un brin agaçant tout de même. Je pars donc dans un pays dont j’ignore beaucoup de choses. J’aimerais beaucoup que ce voyage s’accompagne de conseils, d’informations pour ceux qui, comme moi aujourd’hui, organisent au Pakistan.

                 Ensuite, je voulais pouvoir tenir mes proches et tous ceux qui s’inquiétaient pour moi régulièrement informé de ce que je faisais, de ce qu’il se passai là-bas. L’adage « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles » a quand même des limites.

                 Enfin, je voulais être sure et certaine que je noterais toutes les informations à propos de mon voyage. Je ne suis pas naïve : je sais que la plupart des notes que je prendrais seront manuscrites et que je n’aurais ni le temps, ni l’envie, là-bas, d’écrire de longs passages à l’ordinateur. Mais je tiens à tout noter. Je veux pouvoir graver à jamais dans ma mémoire le déroulement exact de ma petite aventure, pouvoir immortaliser mes impressions, mes découvertes, mes rencontres tout comme mes déconvenues (qui, je l’espère, ne seront pas très nombreuses).

                 De plus, si Facebook est un site génial, un blog me permet de partager plus que de simples photos et à un peu plus de monde que ceux que j’ai comme « amis » sur Facebook. 

                Une dernière remarque à propos de ce bog : son nom. J’avoue, il n’est pas terrible. Mais tous les autres plus parlants étaient déjà pris. Dur de trouver un nom libre. Puis, je me suis souvenue d’un poème de Baudelaire que j’affectionne tout particulièrement  « Le voyage », dernière poème des « Fleurs du mal ». Ceux qui me connaissent bien s’en étonneront mais, il ne s’agit pas d’un poème que je connais par cœur (juste 2 parties sur les 8, je sais, j’abuse….)

                 Le vers dont je vous parle est extrait de la partie 3 que voici :

     « Etonnants voyageurs! Quelles nobles histoires
    Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers!
    Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
    Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.

     Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile!
    Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
    Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
    Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.

     Dites, qu'avez-vous vu? »

     


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