De façon générale, de toutes mes lectures sur le site de conseils-voyageur du gouvernement, je n’ai retenu que « Aucun vaccin obligatoire ». Il semblerait… que j’en ai déduit que je ne risquais rien. Heureusement que les collègues (merci à eux !) me mirent un peu la pression (comprendre « me terrorisèrent »). C’est comme ça que, exactement 18 jours avant le départ, je me retrouvais à l’hôpital, au bureau Conseil-voyageur (j’avais pris rdv quelques jours plus tôt). Malgré un accueil assez désordonné (« Houhou ! Je suis là !!), je fus rapidement prise en charge, avec un quart d’heure d’avance. On me rassura cependant très vite, une patiente s’était désistée. Rien à voir avec une quelconque compétence des services !

Pour ainsi dire, à partir de là, je n’ai pas à me plaindre. L’infirmière (le médecin ? Nan mais c’est vrai, à quoi je suis censée les reconnaitre ?) est très gentille, très souriante et très sympa. Elle arrive déchiffrer sans problème les hiéroglyphes de mon médecin traitant (Elle est sans doute médecin), on bavarde un peu. Elle me prescrit des bas de contention pour l’avion (Hum… « Prescrire », il n’y a que les médecins qui prescrivent, non ?) et on parle des moustiques. Apparemment, il vaut mieux se protéger (et c’est un euphémisme).

 Malaria, dengue… Bon, ce n’est pas joli-joli  tout ça !  (joli-joli -> Réduplication^^ Ca n’a absolument rien à voir avec le Pakistan mais ça me faisait plaisir de placer ce mot ici)

Une petite mise en garde contre l’eau (il faut absolument la faire bouillir bref, heureusement qu’ils boivent beaucoup de thé), un petit rappel sur la tourista (« Oh, vous pouvez faire ce que vous voulez, vous ne pourrez pas y échapper ») et hop, un vaccin dans le muscle ! Au menu : hépatite A et fièvre typhoïde. Effets secondaires : douleurs au bras (fièvre typhoïde) et peut-être bientôt de la fièvre (hépatite A). Mais de façon général, ça s’est plutôt bien passé. Elles n’ont absolument rien dit à propos des bombes, des talibans, des terroristes, des mariages forcés ou d’une quelconque prise d’otage. En bref, parler malaria et phlébite m’a rassuré… Internez-moi !